Antifa-Queer-Feministe


Pour Clément : La rage au cœur, ne jamais oublier, ne jamais pardonner
11/06/2013, 00:12
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Communiqué de SUD Étudiant-e-s Sciences Po

Mercredi 5 juin. Peu de jours ont passé et pourtant ils nous semblent une éternité : depuis la mort de Clément, nous sommes pris-es dans une effervescence qu’il est dur de maîtriser. Rien, sans doute, peut-être pas même les années et l’expérience que nous n’avons pas, ne peut préparer quiconque à enterrer un ami et camarade. Si le temps de recueillement et de deuil dont nous avons besoin ne nous est pas accordé, c’est que le meurtre de Clément est un meurtre politique. En tant que tel, il appelle une réponse politique. Ce monde ne s’arrête pas par égard pour nos larmes ; par respect pour Clément, pour ses luttes, nous ne pouvons pas baisser les bras, aujourd’hui moins que jamais. Il nous faut relever la tête, transformer notre douleur en colère, et notre rage, en force. Ce sont tout à la fois cette irrépressible douleur, cette irrépressible colère, rage, et force, qui habitent ces lignes par lesquelles nous voulons restituer à la mort de Clément le sens qu’il aurait voulu qu’on lui donne : un sens politique.

Dimanche 2 juin, trois jours avant l’assassinat de Clément, la Ligue de défense juive (LDJ), milice ultra-nationaliste pro-Israël, considérée comme une organisation terroriste et interdite sur les sols étasunien et israélien mais tolérée en France, a revendiqué l’attaque d’un jeune homme prénommé Mounir et de l’avoir plongé dans le coma. Mardi 4 juin, un couple de femmes est violemment agressé après un rassemblement de « veilleurs » anti-mariage : l’une d’elles, transportée en urgence à l’hôpital, reçoit 90 jours d’ITT. Jeudi 6 juin, Rabia, jeune femme portant le foulard, est violemment agressée par « deux individus au crâne rasé », portant des bombers et appartenant très vraisemblablement à l’extrême-droite. Alors qu’elle cherche à porter plainte, la police lui conseille de rentrer chez elle et de ne pas « ébruiter l’affaire ». Le même jour, alors que nous occupons les rues de Paris et d’ailleurs en hommage à Clément et à son combat antifasciste et que M. Valls gesticule dans tous les sens en parlant de dissoudre les JNR, une des plus grosse rafles de sans-papier-e-s des dernières années a lieu à Paris. Le 7 juin, nous apprenons la relaxe requise par le parquet pour le policier responsable de la mort de Moushin et Lakhamy à Villiers-le-Bel en 2007.

La liste est encore longue.

Clément n’a pas été assassiné seulement par une bande de fascistes. Il n’a pas été assassiné seulement par l’extrême-droite reconnue comme telle. Clément est plus largement la victime de la montée à grande vitesse des idées les plus nauséabondes et de leur banalisation, en France et ailleurs en Europe. Clément a aussi été tué par le racisme – et en particulier l’islamophobie –, la xénophobie, l’homophobie d’Etat. Nous avons vu l’homophobie défiler dans nos rues sans complexe pendant des mois. Cela fait des années que l’islamophobie occupe l’espace politique et médiatique, accompagnée de son lot de menaces, de vexations, d’agressions – de plus en plus violentes. La « bête immonde » ne naît pas seule. La confiance dont fait preuve l’extrême-droite est permise par et se nourrit des discours et des pratiques racistes, xénophobes, homophobes, provenant des institutions de pouvoir.

Clément était un homme, hétérosexuel, cisgenre, blanc, étudiant à Sciences Po. Il a été tué parce qu’il était militant antifasciste, libertaire. Il a été tué comme pourraient l’être les lesbiennes, bi-e-s, gays, trans’, qui auraient le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Il a été tué comme pourraient l’être les non-blanc-he-s, les immigré-e-s, indigènes, musulman-e-s, qui sont l’objet du racisme le plus décomplexé. Sa mort émeut l’opinion comme rarement la mort des victimes non-blanc-he-s des crimes policiers, des ratonnades et autres assassinats racistes ont ému l’opinion. Malgré le poids de la douleur, nous ne pouvons pas l’ignorer. Cela n’enlève rien à notre peine, et, si c’est encore possible, cela accroît notre rage et notre détermination à lutter. Clément était antifasciste : il se battait pour la défense d’une égalité radicale des droits, et aux côtés de tou-te-s celles et ceux que l’extrême-droite considère comme des ennemi-e-s à abattre – les minorités sexuelles et les trans’, les immigré-e-s, indigènes, musulmans, les militant-e-s politiques. Clément dénonçait sans relâche la banalisation voire l’institutionnalisation des idées et pratiques des droites extrêmes. Tant que, jusque parmi nous, jusque dans la gauche radicale voire révolutionnaire, nous ne purgerons pas notre discours des moindres vestiges de nationalisme, tant que nous ne combattrons pas constamment et durablement le racisme, l’islamophobie, les chasses aux Roms et aux sans-papier-e-s, l’homophobie, le sexisme, nous creuserons, nous aussi, le lit de la « bête immonde » que l’on voit grossir. C’est ce combat-là que nous devons continuer. Contre le fascisme, par tous les moyens nécessaires.



« Antigone doit mourir ! » – les Antigones décryptées
06/06/2013, 00:11
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(lu sur le portail La Horde)

Fidèles à elle-même, la mouvance identitaire, assistée de quelques éléments issus du Renouveau français (cf. photo), s’est lancée dans une nouvelle aventure médiatique. Seraient-ils arrivé à faire l’unité au sein de l’extrême droite radicale ? Pas exactement, car «ils» sont en fait des femmes issues de ces différents milieux, qui se sont associées et nous ressortent un vieux serpent de mer : un groupe de femmes à l’extrême droite. Prétendument actives et pas seulement décoratives (pourtant elles tiennent les banderoles lors des manifs), elles veulent, dans un mouvement pernicieux, faire croire à l’opinion publique que des femmes se mobilisent à droite sur le modèle des mouvements féministes d’émancipation. Mais c’est une imposture, car il n’y a dans ce mouvement aucune valeur d’émancipation, seulement un plaidoyer réactionnaire en faveur du rôle traditionnel de la femme.

Les Antigones, apolitiques ? Pourtant, autour de la banderole, on reconnait :
Sixtine Jeay (A), ancienne du Renouveau français, passée chez les nationalistes-révolutionnaires du MAS (Mouvement d’Action Sociale), et qui fricote avec les identitaires toulousains ; Marie Charlotte Beauregard (B) et Jade Reynaud-Fourton (C), militantes chez les Identitaires cannois, entourées de quelques autres militantes de Génération identitaire; Elodie Jaskolska (D), qui se définit elle-même sur son profil Facbook comme « entièrement européenne, catholique, militante identitaire à Rebeyne & Génération Identitaire » ; Eva Ferré (E), sympathisante identitaire.

Depuis quelques jours, on peut ainsi lire dans la presse mainstream des articles faussement naïfs qui présentent les Antigones, un groupe de jeunes femmes prétendument apolitiques, pas forcément catholiques (mais leur porte-parole si), et surtout sages et calmes. Elles sont souriantes, jeunes et avenantes (pas forcément belles, leur but n’est pas de faire fantasmer tout le monde), maquillées discrètement d’un soupçon de rouge à lèvres et vêtues d’un blanc virginal. Inutile de détailler le « message » politique qu’elles vendent à la presse ; il est bien plus intéressant de creuser leurs références et leurs valeurs, telles qu’elles apparaissent dans leur marketing politique.

Antigone : un mythe
Accompagnant leur logo (une femme qui semble tendre les mains dans un geste de supplication, comme une vierge à l’enfant, mais sans l’enfant), elles se sont affublées d’un (pré)nom évocateur : celui de la vierge martyre de Sophocle, qui se réclame des lois « divines, non écrites et intangibles ». Et les voilà aux prises avec un mythe controversé depuis qu’Anouilh l’a monté à sa sauce sous l’Occupation : ces militantes d’extrême droite, qui veulent s’opposer aux FEMEN, ont choisi cette figure de la mythologie grecque pour se présenter comme les incarnations d’une rébellion féminine qui ferait la peau au féminisme.
Or leur choix est révélateur : Antigone, c’est l’Antiquité grecque, comme un pendant à la sempiternelle Jeanne d’Arc. On se renouvelle à peu de frais, on fait semblant de s’éloigner des carcans catholiques en reprenant les classiques étudiés en classe. C’est donc aussi le choix d’une certaine jeunesse bourgeoise, celui d’adolescentes qui aiment à s’identifier à une fière rebelle issue d’une famille royale. On reconnaît là aussi la patte des Identitaires et leurs figures mythiques un poil transgressives (les apaches parisiens) ; le sanglier quant à lui reste plus difficile à expliquer (Asterix…)
Mais Antigone, c’est celle qui souffre d’être la fille d’un couple incestueux et qui ne sait pas quelle est son identité (dur, pour des Identitaires). C’est la femme qui n’existe pas pour elle-même, qui ne se révolte pas pour ses semblables, mais pour les hommes de sa famille ; celle qui ne se solidarise pas avec l’autre figure féminine de son entourage, sa sœur Ismène, à qui elle interdit de l’accompagner dans sa révolte. C’est la femme qui ne veut exister que par l’homme, son père, son frère, son époux, son fils à venir.
Alors, certes, Antigone va au bout de son engagement : elle brave le pouvoir, mais ce n’est pas elle qui affronte un destin tragique, ce n’est pas elle qui endosse la démesure de la révolte. Sa révolte est sans objet, elle est tournée vers la mort, pas vers les vivants et surtout pas vers ses sœurs les femmes.

Antigones : le mythe de l’engagement féminin à l’extrême droite
Au pluriel, les Antigones ont les mêmes caractéristiques : ce qui leur importe, c’est que la femme reste à sa place comme complément de l’homme. Elles mettent en avant l’idée de complémentarité, qui sape par avance toute idée d’émancipation, toute solidarité féminine. On est en pleine schizophrénie : elles se regroupent entre femmes pour promouvoir non pas leur liberté à conquérir mais pour rappeler qu’elles veulent rester à leur place, comme avant. Leur rébellion face au pouvoir vient appuyer celles de leurs pères, de leurs maris, de leurs frères, de leurs fils à venir ; peu leur importe ce qui peut arriver à leurs futures filles, à leurs sœurs, amies très chères ou mères. Elles cherchent désespérément leur place dans la société qu’elles veulent réactionnaire, ce pour quoi, tournées vers le passé, elles sont prêtes à se révolter. On retrouve ici les caractéristiques de la révolution conservatrice, passéiste et traditionaliste, assorties de ce qui leur donne un petit frisson : la copie de l’engagement des femmes qui travaillent ensemble à leur émancipation, et des méthodes d’infiltration qu’elles voudraient dignes des James Bond girls. Sauf que… la chère Yseul aurait pu être sympa et prévenir ses potes fafs qu’ils allaient se faire ridiculiser par les FEMEN le 12 mai, non ?

Mais qu’elles n’oublient pas ! La vierge de Sophocle va au bout de son combat absurde : elle se pend dans le tombeau où l’a enfermé le pouvoir… comme d’autres sont venus en finir à Notre-Dame.

Tina

 



Manif 27 janvier pour l’égalité des droits et contre le racisme
25/01/2013, 10:29
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FACE AUX TRAHISONS SOCIALISTES : SOLIDARITÉ DES MINORITÉS !

Ces derniers mois ont été l’occasion d’un funeste « débat » sur l’égalité des droits entre couples hétérosexuels et couples LGBT en matière de mariage et de filiation, qui a attisé une homo-lesbo-transphobie violente. Ce climat de haine généralisé s’est cristallisé dans des manifestations ralliant homophobes de gauche, de droite et d’extrême-droite, n’hésitant pas à s’allier lorsqu’il s’agit de défendre l’ordre-moral et la différence-des-sexes.

Ces manifestations sont extrêmement préoccupantes, et montrent une convergence des réactionnaires, aujourd’hui pour promouvoir la marginalisation des minorités sexuelles, demain pour entretenir le harcèlement, la répression et la précarisation des étrangEREs.

Le gouvernement socialiste ne condamne toujours pas ces manifestations. Ses atermoiements, reculades et trahisons (abandon de la PMA pour les couples de lesbiennes, « liberté de conscience », « dialogue » avec les autorités religieuses etc) ne font que légitimer davantage un « débat » dont le seul objet est la validité de la vie des LGBT. L’indécence de ce « débat » et le peu d’indignation qu’il suscite nous désole : quel niveau de haine faut-il atteindre pour qu’une réelle mobilisation émerge en soutien aux minorités ?

Ce déversement de haine et l’homophobie d’Etat toujours inscrite dans la loi promeuvent une hiérarchisation des vies. Parce que leurs vies ont moins de valeur que les autres, les LGBT sont exposéEs à une précarité matérielle et affective accrue qui se traduit par des risques de suicide plus élevés chez les jeunes et par des taux record de contaminations au VIH-sida chez les femmes trans et les pédés. Les errances du Parti Socialiste sur le mariage et la filiation ouverts à touTEs sont de très mauvais augure quant à l’accès aux droits pour les personnes trans (changement d’état civil libre et gratuit), et confirment l’absence de réelle inclusion des problématiques trans dans les préoccupations gouvernementales.

Le parti qui ouvre un boulevard à la haine homo- lesbo-transphobe, aux droites extrêmes et à l’extrême droite est aussi celui qui ferme toujours plus les frontières aux étrangEREs et demandeuSEs d’asile. Alors qu’il prétendait il y a encore quelques mois incarner « le changement », il perpétue les mesures et les violences sécuritaires et racistes des gouvernements précédents :

• Il se targue d’avoir élargi les critères ouvrant le droit au séjour, alors que le nombre de régularisations est toujours limité, et le nombre des expulsions toujours plus élevé.
• Il a enterré la promesse d’ouverture du droit de vote aux étrangEREs.
• Il expulse les Rroms plus violemment encore que le gouvernement de Nicolas Sarkozy
• Il expose encore et toujours les travailleuSEs du sexe aux violences, en subordonnant l’abrogation du délit de racolage public à une pénalisation des clientEs dont les conséquences seront exactement les mêmes,
• Il a abandonné le récépissé après contrôle d’identité et entend légitimer une fois de plus les violences policières contre les sans-papiers en instaurant une « retenue » de 16h.

Si cela ne suffisait pas, le même gouvernement entend pérenniser toutes les mesures de stigmatisation des plus précaires mises en place au cours des 5 dernières années. Il refuse d’abandonner les franchises médicales qui constituent un véritable impôt sur la maladie et de lutter contre les inégalités sociales. Le Parti Socialiste feint d’avancer en faveur de l’égalité des droits, mais son action des derniers mois prouve le contraire. L’égalité des droits proposée par le gouvernement n’est rien d’autre qu’une égalité fragmentée : en se targuant d’ouvrir des droits aux LGBT d’une main, il s’agit d’en refuser aux étrangEREs de l’autre.

À cela nous répondons :

ASSEZ DE DÉBAT, DES DROITS POUR TOUTES !

La stratégie de morcellement de l’égalité adoptée par le gouvernement lui permet d’effacer totalement la perspective des LGBT étrangEREs et précaires, tout en se gargarisant d’œuvrer pour elles-eux, alors même qu’il les expose toujours aux violences d’Etat.

Les atermoiements du PS sur les droits des LGBT lui permettent paradoxalement de faire durer un « débat » dans lequel il a le beau rôle. Ce faisant, il occulte les effets dévastateurs de ses politiques néo-libérales, sécuritaires et racistes au sein de ces mêmes communautés LGBT.

Revendiquer l’égalité des droits ne se limite pas à manifester sporadiquement pour l’ouverture du mariage et de la filiation aux couples LGBT : il s’agit de revendiquer l’égalité réelle et sans division.

Pour cela, rejoignez-nous le 27 janvier à 13h place Denfert- Rochereau dans un bloc anti-homophobie, antisexiste et antiraciste.

NOUS N’OBTIENDRONS QUE CE QUE NOUS LEURS PRENDRONS !

Premiers signataires : Act Up-Paris, Alternative Libertaire Paris Nord-Est, CNT Santé-Social, Collectif 8 mars pour toutes, Étudions Gayment, Fédération Anarchiste,



Bash back antifasciste à Toulouse
25/01/2013, 10:19
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Le « queerbashing » c’est le terme anglophone pour dire « cassage de pédé »; on retrouve le terme « bashing » également dans « pakibashing », ce sont les ratonnades anti pakistanais perpétrées par exemple en Angleterre par les militants d’extrème droite (cette question est abordée par exemple dans le film My beautyful Laundrette de Stephen Frears).

Le « bash-back » c’est la réponse violente de défense face à ces cassage de pédé. Un ouvrage en anglais a commencé à être traduit en français par des camarades de Toulouse, qui ont fait des travaux pratiques à la manif toulousaine du 20 janvier 2013 pour l’égalité des droits, alors qu’un groupe de fachos agressait les manifestantEs.

bashback



Jean Genet parle d’Angela Davis
09/11/2012, 00:56
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Le 16 octoble 1970, alors qu’il est invité à l’émission de l’ORTF L’invité du dimanche, Jean Genet souhaite s’exprimer à propos de l’arrestation de la militante du Black Panther Party et professeure de philosophie Angela Davis. Comme il craint d’être censuré, il demande à Carole et Paul Roussopoulos du collectif Video Out de filmer.

« Tout est en place. Vos flics – qui ont déjà tiré sur un juge de façon à mieux tuer trois Noirs -, vos flics, votre administration, vos magistrats s’entraînent tous les jours et vos savants aussi, pour massacrer les Noirs. D’abord les Noirs. Tous. Ensuite, les Indiens qui ont survécu. Ensuite, les Chicanos. Ensuite, les radicaux blancs. Ensuite, je l’espère, les libéraux blancs. Ensuite, les Blancs. Ensuite, l’administration blanche. Ensuite, vous-mêmes. Alors le monde sera délivré. Il y restera après votre passage, le souvenir, la pensée et les idées d’Angela Davis et du Black Panther. »



Non à la récupération raciste des luttes féministes!
01/10/2012, 00:30
Filed under: français, images+pictures

Collectif, 2012

(l’image est en haute définition et donc téléchargeable et imprimable; vous pouvez la trouver également ICI)



islamophobie au nom du féminisme : non !
20/03/2011, 11:13
Filed under: français, rendez-vous

Débat dimanche 20 mars de 15h30 à 19h30 à la Maison des Associations du 10e, 206 quai de Valmy 75010 Paris, métro Jaurès (au-dessus du Point Ephémère).

Co-organisé par Les Indivisibles, Les Mots Sont Importants, Les Panthères roses et Les TumulTueuses

Nous, féministes, dénonçons l’utilisation des luttes féministes et LGBT à des fins racistes notamment islamophobes.

Marine le Pen a utilisé récemment la défense des homos pour mieux propager son racisme (1).

C’est aussi au nom des femmes que nos dirigeants et grands médias ont jusqu’au bout soutenu un tyran comme Ben Ali, présenté comme le protecteur des Tunisiennes contre un patriarcat nécessairement islamiste.

Enfin, l’infâme débat sur le port du niqab, à l’occasion duquel des parlementaires hommes, jusque là totalement indifférents à la cause féministe, se sont soudainement érigés en défenseurs de l’égalité hommes/femmes.

Ça suffit ! Nous condamnons le racisme et refusons qu’il frappe en notre nom !

Construisons des outils, des ripostes féministes pour désamorcer ces « évidences » insupportables – musulman = islamiste = extrémiste = menace pour les femmes et les minorités sexuelles – qui s’annoncent déjà comme des vedettes des prochaines échéances électorales.

Il est plus que jamais nécessaire de rappeler que de nombreuses femmes étrangères ou françaises vivent le racisme, le sexisme et un sexisme raciste. Pire, les femmes musulmanes voilées sont réprimées. Décolonisons les luttes féministes et LGBT ! Ne laissons pas des féministes blanc-he-s donner des leçons aux autres ! Stoppons celles et ceux qui s’allient à des initiatives politiques et des discours racistes, y compris sous des bannières (pseudo)féministes ou « gay friendly » !

Retrouvons nous pour échanger et organiser la riposte !

Plusieurs invitéEs présenteront leurs analyses et expériences : Nacira Guénif, sociologue ; Jessica Dorrance de l’association de migrant_es lesbien_nes/bisexuel_les et lesbiennes et personnes trans Noires de Berlin LesMigraS et d’autres militant-e-s.

http://pantheresroses.org/ecrire/?exec=articles_edit&id_article=297

(1) Marine Le Pen à Lyon le 10 décembre 2010 déclare notamment [«{Dans certains quartiers, il ne fait pas bon être femme, ni homosexuel, ni juif, ni même français ou blanc.



Contra las terapias curativas de la homosexualidad (Chile)
30/10/2010, 00:46
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COMUNICADO

Organización Chilena de Estudiantes de Psicología (OCEP)
¡Por la Diversidad Sexual con más fuerza que nunca!
27 de septiembre de 2010

La OCEP, multitudes de estudiantes de psicología a nivel nacional, organizaciones sociales por los derechos humanos en conjunto con las organizaciones por la diversidad, disidencia e identidad sexual han seguido trabajando, denunciado y organizándose por las luchas que reivindican los derechos de las personas GLTB. Desde la manifestación del 27 de agosto a las afueras del Colegio de Psicólogos de Chile hemos, por un lado, colectivizado y, por otro, evidenciado sin descanso la violación a los derechos humanos que implica la promoción y práctica de las terapias curativas de la homosexualidad.

Hemos denunciado a las instituciones académicas y formativas que promueven y practican estos abusos a través de diferentes medios, acciones y publicaciones, y seguimos exigiendo la Renuncia de la Directiva Nacional del Colegio de Psicólogos de Chile. No hemos torcido el principio y los objetivos, pues condenamos a esta institución por ser cómplices silenciosos de estas violaciones a los derechos humanos. Hemos llamado a la organización estudiantil, profesional y social a sumarse al repudio frente a estos hechos. Las terapias curativas de la homosexualidad son hoy en la comunidad de la psicología un hecho ineludible, y queremos que esta indignación llegue a cada persona de nuestro país para que se vuelva acción y proyecto.

Se ha entendido con claridad lo peligroso que es sostener una neutralidad disciplinar, profesional y personal frente a estos abusos, pues, no sólo es cómodo y vergonzoso ideológicamente mantener dicha actitud científica politiquera, sino que, además, legitima la tortura y el holocausto terapéutico que se promueve en nuestro país.

La neutralidad sólo ha servido para mantener la violencia a los pueblos, y el abuso bajo silencio. Hemos viajado por diferentes regiones del país denunciado los hechos y nos hemos encontrado con más testimonios de personas que padecieron la imposición de procedimientos curativos y reversivos por su orientación sexual no heterosexual. Hemos seguido profundizando, organizándonos e investigando, y con indignación informamos que ya no sólo son las casas de estudios, instituciones y profesionales denunciadas las promotoras de estas prácticas deshonrosas, sino que, con claridad, decimos que también la Universidad Santo Tomas tiene y protege dentro de sus

filas a la “Psicóloga” María Marcela Ferrer, una de las promotoras y practicantes fundamentales del holocausto terapéutico. Esta última hace clases, sin escrúpulos, de formación general y de sexualidad en dicha casa de estudios. Lo que denunciamos es que en esta casa de estudios hay “profesionales” que promueven y practican terapias curativas de la homosexualidad.

Nuestra posición es más clara que nunca, y sabemos que no se puede esperar más. El abuso se extiende como un virus sin condena alguna por el Colegio de Psicólogos de Chile y por ninguna instancia de la psicología. Sólo repudios generales y ambiguos que se esfuman cuando se nos interpela a concretizar. Sólo alegatos que se olvidan en el tiempo y que creen que con sólo discutir se esta contribuyendo. Las universidades sacan pecho y vociferan pluralismo y tolerancia porque han abierto una sala y prestado plumones y borrador. Pero cuando se les interpela a concretizar y publicar un posicionamiento se esconden en las faldas de los cargos y en los intereses de la institucionalidad.

Pero peor aun, podemos decir que el abuso sobrepasa a las terapias que torturan a Gays y Lesbianas. Hoy sabemos concientemente que la lucha es amplia e históricamente invisibilizada a vista y paciencia de la psicología chilena. Lo que decimos es que la psicología abusa, usa y violenta a toda la

diversidad e identidad sexual en su conjunto. La psicología hoy es un protagonista más de la violación a los derechos humanos. Se están oyendo voces de disidencia, y se están llevando acciones para abrir la psicología desde el mandato de la gente, desde el sufrimiento que padecen, desde las luchas que sostienen, desde la dignidad que exigen y se merecen, desde la transformación que buscan. Pero la psicología, las personas que le dan vida, se ocultan en la institucionalidad y en la neutralidad para proteger sus bolsillos. En este marco, sostenemos que es deber de la psicología comprometerse con acciones y con un proyecto concreto al servicio de las reivindicaciones de las luchas sociales y de los pueblos.Por lo tanto emplazamos a la psicología chilena a posicionarse con lo siguiente:

§Exigimos, buscamos y concretaremos la Prohibición de las Terapias Curativas de la homosexualidad y la sanción como violación a los derechos humanos a las instituciones y profesionales implicados.
§Exigimos, buscamos y concretaremos la Renuncia inapelable de la Directiva Nacional del Colegio de Psicólogos de Chile por su negligencia y complicidad.
§Adherimos a la lucha por el matrimonio igualitario.
§Exigimos y adherimos a la lucha por la despatologización de la transexualidad y el travestismo sin distinciones (En psicología, psiquiatría y en toda instancia de la sociedad).
§Adherimos a la aprobación de una ley anti-discriminación y por la derogación de toda ley discriminatoria.

Frente a estas demandas legitimas de las organizaciones por la diversidad sexual y los derechos humanos, que hoy como organizaciones estudiantiles de psicología asumimos con responsabilidad y convicción, es que señalamos con orgullo que hemos adherido y convocado a toda la

psicología a sumarse a la marcha por la diversidad sexual del 25 de septiembre, pero la psicología nuevamente se ausenta, y hace caso omiso de la lucha de los pueblos.

Llamamos y convocamos a una nueva manifestación. Que se sepa en todo Chile el abuso de la psicología a la diversidad sexual, a los seres humanos. Convocamos a que nos concentremos el día JUEVES 7 DE OCTUBRE en las afueras de la Universidad Santo Tomas para que la institucionalidad sepa que el estudiantado y las organizaciones sociales por la diversidad sexual no aceptamos y combatimos la impunidad y su holocausto, no queremos una psicología protagonista de la violación a los derechos humanos, no aceptamos la superposición del mercado por sobre la igualdad de derechos, no aceptamos la tortura.

Lo que queremos es la condena a esta institución como a las otras denunciadas; queremos las sanciones a estos/as seudo profesionales; queremos que el colegio de psicólogos de Chile se vaya por negligente y cómplice.

Es por esto que emplazamos a la psicología chilena y latinoamericana, a las instituciones, profesionales y estudiantes a:

1) Reconocer el conflicto entre la institución y los pueblos. De ese conflicto surge un descontento frente a la pretendida neutralidad institucional, a la burocratización, monopolización, represión y enajenación de la formación profesional y de las personas, así como también surge de la imposición de la Psicología desde la Institución y lo oficial, por encima de la salud social que emana desde los pueblos, organizaciones, agrupaciones y colectividades autónomas e independientes las cuales históricamente luchan por su dignidad y derechos. La psicología no hace más que hacer oídos sordos.

El Colegio de Psicólogos de Chile, las Escuelas de Psicología y la disciplina en general son un ejemplo concreto de estas problemáticas, al no condenar a los profesionales e instituciones que violan los derechos humanos de las personas GLBT, ni se posicionan frente a las problemáticas sociales como las que vive hoy el Pueblo Mapuche.

2) Emplazamos a salir de su neutralidad a las Escuelas de Psicología, profesionales y autoridades de la disciplina, y pronunciarse públicamente frente a la exigencia de Renuncia de la Directiva Nacional del Colegio de Psicólogos de Chile, que OCEP, estudiantes de psicología y múltiples organizaciones por la diversidad sexual y los derechos humanos han posicionado. Que la sociedad sepa cual es su posición, el silencio los vuelve cómplices.

3) Emplazamos a los y las mismos/as a pronunciarse por la prohibición de las terapias curativas de la homosexualidad y la condena a las instituciones y seudo-profesionales que promueven y practican estas “terapias”.

4) Emplazamos a las Filiales Regionales del Colegio de Psicólogos de Chile a pronunciarse frente a las denuncias y negligencias de la directiva nacional y frente a los hechos evidenciados de tortura y discriminación a las personas GLBT.

5) Emplazamiento a las y los estudiantes a organizarse, discutir, realizar asambleas, construir propuestas autónomamente, y comenzar a pensar y actuar por la psicología que nos queremos dar. El objetivo de esto, es la transformación de nuestra formación y del Colegio de Psicólogos de Chile.

A vista y paciencia de todos y todas, no se asume la responsabilidad frente a los múltiples estudiantes que son amenazados, amedrentados y reprimidos si se organizan, agrupan o unen. En nombre de la libertad educativa los sujetos de la psicología chilena no denuncian el atentado a los derechos de organización que los estudiantes tienen. En este sentido, dejamos en claro que no somos una federación estudiantil, una institución ni una instancia representativa de estudiantes y escuelas de Psicología. La OCEP pretende sumar a estudiantes, no instituciones, y posicionarse desde el poder de las organizaciones sociales.

Finalmente, OCEP no ofrece la respuesta ni la receta del movimiento, pero sí propuestas y principios que trabajamos colectivamente. Fundamentalmente nos interesa generar y masificar un cuestionamiento que se vuelva proyecto y acciones concretas, y que los y las estudiantes empiecen a crear autónomamente la psicología y formación que se quieran dar como crítica a la Psicología Institucional, como rescate imprescindible de nuestra condición de sujetos históricos capaces de transformar nuestra realidad. Llamamos a la transformación radical del Colegio de Psicólogos de Chile, desde las propias formas de organización estudiantil y profesional, y darnos de una vez por todas una disciplina digna al servicio de la sociedad y su transformación.

Será la conciencia y presión social la que logrará este camino difícil pero justo e imprescindible. La OCEP ha asumido un compromiso que mantendrá como principio sin descanso.
La neutralidad nos vuelve cómplices de la violación a los derechos humanos. Por lo tanto, el emplazamiento señalado no puede esperar más.
Súmate por una psicología al servicio de la sociedad y su transformación, y no la sociedad al servicio de la psicología.

¡Por la diversidad sexual ahora!
Atte. Organización Chilena de estudiantes de Psicología (OCEP).

OCEP - 7 de octubre de 2010 - santiago de chile



Manifestació contra el papa (barcelona)
29/10/2010, 21:19
Filed under: català, rendez-vous

Diferents col·lectius feministes ens estem reunint a Ca la Dona per a convocar una manifestació el proper dia 7 de novembre a les 11h a la Plaça Universitat de Barcelona per a expressar la nostra indignació i rebuig per l’arribada del Sr. Ratzinger a la nostra ciutat.
Sumant-nos a totes les accions que s’estan organitzant (com la manifestació del dia 4 de novembre per la Plataforma Jo no t’espero), les dones feministes volem denunciar específicament la misogínia, la negació dels nostres drets i l’estructura masclista i patriarcal de l’Església Catòlica. De manera insultant, el Vaticà, única teocràcia a Europa, ha arribat a considerar el sacerdoci femení “com un dels crims més greus de la legislació eclesiàstica”, comparant-lo amb la pedofília (el passat mes de juliol), i persegueix els grups que propugnen la igualtat de drets entre dones i homes a la institució eclesiàstica i a la societat, com les Catòliques pel Dret a Decidir.
La jerarquia catòlica i la seva visió heteronormativa i homòfobano contempla cap més sexualitat que la que no tingui per finalitat la reproducció… però no fa absolutament res per a castigar i deixar fora de la impunitat els membres de la seva comunitat que han comès delictes de violació i abús sexual, sobre tot en el cas de menors.
EL Vaticà s’oposa a l’exercici del dret a l’avortament lliure i gratuït, condemnant així a milers de dones al món als avortaments clandestins, que comporten màfies, inseguretat, múltiples efectes en la salut de les dones, si no és la seva injustificada mort. Així, el Vaticà va intentar impedir (i va aconseguir en part) els acords de la Plataforma d’Acció de la Conferència Mundial de la dona de Beijing (1995 i posteriors), i la Conferencia del Caire (1984) sobre el reconeixement dels dretssexuals de les dones.La seva oposició obscurantista contra l’ús de preservatius contribueix a l’extensió del VIH/SIDA al món, fent declaracions vergonyoses en països on és la causa primera de mortalitat.
L’Església Catòlica ens titlla de delinqüents, pecadores, assassines, bruixes… per ser dones i voler decidir sobre els nostres cossos i les nostres llibertats.
SÍ, SOM BRUIXES, SOM PECADORES, SOM DONES LLIURES!! MANIFESTEM-NOS CONTRA EL PAPA!



Não à associação do Queer Lisboa com o criminoso apartheid israelita!
13/09/2010, 16:48
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Não à associação do Queer Lisboa com o criminoso apartheid israelita!

Pela rejeição imediata do apoio da embaixada israelita ao Festival!

De 17 a 25 Setembro tem lugar em Lisboa a 14ª edição do Queer Lisboa, Festival de Cinema emanado do movimento LGBT (lésbico, gay, bissexual e transgénero) e da sua mobilização contra as discriminações em função da orientação sexual e da identidade de género em Portugal, logo, merecedor do nosso apreço e da nossa solidariedade. Nesta edição, porém, tal como nos últimos três anos, o Festival propõe-se receber apoio financeiro e institucional da embaixada israelita em Lisboa.

Este apoio não é inocente. Corresponde ao que tem sido o comportamento da representação de Israel noutros países relativamente ao tema LGBT, denunciado pelos próprios movimentos LGBT em Israel como uma política coordenada para transmitir internacionalmente a ideia de que Israel é um oásis de tolerância no que toca aos direitos LGBT, e uma nação respeitadora dos Direitos Humanos e do direito internacional, ocultando assim a ocupação da Palestina e as sistemáticas violações dos direitos dos palestinianos.

Sem pretendermos negar os avanços conquistados pela comunidade LGBT em Israel nos últimos anos, ou a atitude repressiva mais ou menos feroz da homossexualidade em alguns outros países do Médio Oriente, esta utilização abusiva da temática LGBT faz tábua rasa dos avanços igualmente conseguidos em países árabes da região, bem como da intervenção dos movimentos LGBT nesses países, negando que também em Israel a homofobia continua a ser estrutural em grande parte da sociedade, enquanto contribui para recusar os direitos humanos mais básicos à população palestiniana dos territórios ocupados, qualquer que seja a sua orientação sexual ou identidade de género.

Não podemos esquecer que não existe liberdade de género ou de sexualidade quando se é discriminado com base na etnia e se vive sob ocupação militar, confinado a bantustões de terra, cercado por muros da vergonha, privado de bens essenciais, sujeito a checkpoints, demolições de casas e a bombardeamentos.

É por esta política de violação sistemática dos Direitos Humanos que Israel é actualmente alvo de uma campanha mundial de boicote, sanções e desinvestimento que se tem traduzido em diferentes áreas, à semelhança do boicote a que foi sujeita a África do Sul durante os anos da segregação racial naquele país. Em Junho passado, a indignação internacional pelo ataque do exército israelita a um navio turco que transportava ajuda humanitária destinada à Faixa de Gaza, durante o qual foram assassinados nove activistas desarmados, veio reforçar a mobilização para este boicote, bem como o seu sucesso crescente.

Respondendo ao apelo de múltiplos intelectuais e artistas palestinianos, israelitas e de todo o mundo pela implementação de um boicote cultural internacional a este estado criminoso, o movimento LGBT tem agido em vários países. Na Marcha do Orgulho de Madrid deste ano, a organização decidiu vedar a participação a grupos sionistas, enquanto a última edição do Festival de Cinema LGBT de Toronto, Canadá, recusou pela primeira vez o apoio da Embaixada de Israel. Outro exemplo nesta área foi o Festival de Cinema de Edimburgo, que recusou o apoio da embaixada local e procedeu à devolução do dinheiro. Compete ao Queer Lisboa a dissociação imediata do apoio desta embaixada e a recusa do dinheiro do apartheid israelita.

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A todos los grupos y activistas queer/ lgbt

El proximo sabado, 18 de Septiembre, el colectivo Panteras Rosa y grupos pro-palestinos en Portugal organizan una acción para exigir la desasociación del Queer Lisboa, el historico Festival de Cine LGBT en Lisboa, del apoyo recibido en los ultimos 3 años de la Embasada Israeli local. Como sabrán, en años recientes las representationes Israelis en varios paises, especialmente en Europa y America del Norte, invistieron en eventos de la comunidad LGBT como estrategia de relaciones publicas para transmitir la idea de que el estado Israeli es un estado pro-derechos humanos, eclipsando la realidad de la ocupación de Palestina y las sistematicas violaciones de los derechos basicos de la populación palestina, en lo que es una verdadera politica de apartheid. Esta estrategia « LGBT » fué variadas veces denunciada por grupos queer en Israel mismo como un intento de « pinkwashing », y los eventos LGBT que acceptan este tipo de apoyo estan violando activamente el boycot internacional que se organiza internacionalmente contra el apartheid Israeli, como el que se impusó sobre Sud Africa durante los años de segregación racial en aquel pais.

Esta no es una protesta contra peliculas israelis – queer o no – o contra cineastas israelis, pero si contra una politica especifica de apartheid por un estado y su guerra contra el pueblo palestino, y contra una utilización abusiva del tema lgbt por este mismo estado, como medio de promoverse como un supuesto estado respectador de los derechos humanos y del derecho internacional.

Así, llamamos todas las organizaciones y tod@s l@s activistas queer/Lgbt en todo el mundo a que se unan a nosotr@s en esta protesta, firmando el texto abajo exigindo la desasociación imediata del Queer Lisboa – un evento de la comunidad LGBT, supuesto promover la diversidad y los derechos humanos – del apoyo de la embajada Israeli, mientras llamamos al alerta internacional sobre este tipo de comportamiento de las representaciones israelis en otros países.

Panteras Rosa – Frente de Combate à LesBiGayTransfobia – Lisboa, Portugal

¡ No a la asociación del QUEER Lisboa al criminal apartheid Israelí !

¡ Por el rechazo inmediato del apoyo de la Embajada Israelí al Festival !

Del 17 al 25 de Septiembre se va a realizar la 14ª edición del Queer Lisboa, Festival de Cine emanado del movimiento LGBT (lésbico, gay, bisexual y transexual) y de su movilización en contra las discriminaciones en función de la orientación sexual y de la identidad de género en Portugal, y por supuesto, digno de nuestro aprecio y solidariedad. En la actual edición, todavía y a la imagen de los 3 últimos años, el Festival se propone recibir el apoyo financiero y institucional de la Embajada Israelí de Lisboa.

Este apoyo no es inocente. Corresponde a los comportamientos de las representaciones de Israel en otros países relativamente a la temática LGBT, denunciado por los propios movimientos LGBT de Israel, como una política coordenada para transmitir internacionalmente la idea de que Israel es un oasis de tolerancia con los derechos LGBT y una nación respetadora de los Derechos Humanos y del Derecho Internacional, ocultando así la ocupación de la Palestina y las continuas violaciones de los derechos de los Palestinos.

Sin la pretensión a negar los avances conquistados por la comunidad LGBT en Israel en los últimos años, y la actitud represiva más o menos feroz de la homosexualidad en algunos otros países en el Oriente Medio, esta utilización abusiva de la temática LGBT ignora los avances logrados también en los países árabes de la región y la intervención de los movimientos LGBT en estos países, negando que la homofobia en Israel también continúa siendo en gran parte estructural de la sociedad, al tiempo que contribuyen a rechazar los derechos humanos más básicos a la población Palestina de los territorios ocupados, cualquiera que sea su orientación sexual o identidad de género.

No es posible olvidar que no hay libertad de género o sexual cuando se es discriminado por motivos étnicos y se vive bajo ocupación militar, confinados a bantustanes de tierra, rodeada por muros de la vergüenza, privados de bienes de primera necesidad, con sujeción a los puestos de control, la demolición de hogares y los bombardeos.

Bajo esta política de violación sistemática de los Derechos Humanos, Israel es hoy el blanco de una campaña mundial de boicot, desinversión y sanciones que se ha traducido en diferentes áreas, a la imagen de lo que se ha sometido a Sudáfrica durante los años de segregación racial en el país.

En el pasado mes de Junio, la indignación internacional por el ataque del ejército israelí a un barco turco con ayuda humanitaria a Gaza, durante el cual mataron a nueve activistas desarmados, reiteró la movilización a este boicot, así como su creciente éxito.

En respuesta al llamamiento de múltiples intelectuales y artistas palestinos, israelíes y de muchísimos otros países, a la implementación de un boicot cultural internacional a este estado criminoso, el movimiento LGBT ha actuado en varios países. En la Marcha del Orgullo de Madrid en este año, la organización decidió prohibir la participación de grupos sionistas, mientras que la última edición del Festival de Cine LGBT de Toronto, Canadá, ha rechazado por la primera vez el apoyo de la Embajada Israelí.

Otro ejemplo en este campo fue el del Festival de Cine de Edimburgo, que ha rechazado el apoyo Israelí y procedió a la devolución del dinero.

Es ahora la responsabilidad del Queer Lisboa, su disociación inmediata del apoyo de la embajada y la rechaza del dinero del apartheid Israelí.

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El año pasado unxs transmaricabollo también habían hecho una acción en contra de la politica israeli, en un festival de cine LGBT en París; en francés :

(Tract distribué par des gouines et des pédés à l’entrée de la séance « Tel Aviv le paradoxe » au festival de films Gays Lesbiens Trans « ChériEs-Chéries » du samedi 21 novembre)

Eh… CHERI ?!?!? CHERIE ?!?!?

Rappel des faits

Un festival de films « Tel Aviv, le paradoxe » organisé au Forum des Images à Paris avec le soutien des institutions israéliennes est boycotté :

* par huit cinéastes palestiniens et israéliens, qui ont publiquement demandé et obtenu le retrait de leurs films de la programmation de ce festival. (cf. exemple de prise de position du cinéaste Eyal Sivan)
* par une des conférencière prévue, Michèle Sibony de l’Union juive française pour la Paix

Ce boycott a aussi été appelé par le collectif parisien de la campagne BDS (non pas bdsm..ça change!) – « Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’Etat d’Israël » – campagne internationale lancée par plus de 170 organisations de la société civile palestinienne.

Ce festival « Tel Aviv, le paradoxe » est dénoncé à juste titre comme un outil de légitimation par la culture de la politique sioniste et colonialiste de l’Etat d’Israël.

Le festival LGBT « chéries chéris » en s’y associant ne fait pas quelques choses de neutre – et offre un double cautionnement : à la fois en relayant l’idée d’une « politique culturelle démocratique à Tel aviv » mais aussi en apportant une caution « gay ».

Après « les droits des femmes », les « droits des homosexuel-les » ne doivent pas devenir une nouvelle arme de légitimation des politiques de dominations, que ce soit au niveau international ou national* (cf la campagne médiatique récente autour de l’homophobie qui n’existerait plus qu’en banlieue). Ou comment des logiques de pseudo féminisme ou de pseudo défense des droits de l’Homme et maintenant des « droits des Homosexuels » deviennent des outils pour définir le « eux » barbares, de Palestine ou de banlieues, et le « nous » civilisés, de Tel Aviv ou de Paris.

Boycott, Désinvestissement et sanctions pour Israël

Vive la Résistance du peuple palestinien

Des gouines et des pédés.
Le 21 Novembre 2009